Coucou tout le monde! :3
J'espère comme d'habitude que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique. Il s'agit du tome 2 de The Book of Ivy et non vous ne rêvez pas, mon avis sur le tome 1 n'est pas encore paru sur ce blog. Pourquoi? Je viens de relire ce tome 2 la semaine dernière pour la deuxième fois et tout est encore clair et concis dans ma tête. Je prendrai le temps de relire le tome 1 pour la troisième fois avant de vous en faire la chronique même si je vous avoue avoir tout en tête. Ne vous en faites pas, elle paraîtra. Attention, je vais essayer de ne pas spoiler mais si vous n'avez pas lu le tome 1 cela va être un peu dur.
Résumé :
J'AI TOUT PERDU. MON FOYER. MA FAMILLE. L'HOMME QUE J'AIME.
Ce serait si facile de capituler, de fermer les yeux et d’attendre que la faim et la soif aient raison de moi. Ou bien qu’une bête sauvage me trouve. Ou même un autre survivant… Mais je refuse d’abandonner. J’en ai terminé avec la lâcheté. Il est temps pour moi d’agir, enfin.
Bishop me l’avait bien dit, cet univers hostile ne pardonne pas la moindre erreur. Et au-delà de la barrière, c’est encore pire. L’hiver approche, et si je veux survivre, il va me falloir trouver de l’eau, des vivres, un abri.
D’autres condamnés avec lesquels m’allier.
Mais surtout, je vais devoir faire un choix : dois-je oublier ma vie d’avant, me venger de ceux qui m’ont trahie… ou mener, purement et simplement, la révolution ?
CAR JE NE SUIS PLUS UNE WESTFALL, NI UNE LATTIMER. SIMPLEMENT IVY.
ET JE SUIS ENFIN LIBRE.
Ce serait si facile de capituler, de fermer les yeux et d’attendre que la faim et la soif aient raison de moi. Ou bien qu’une bête sauvage me trouve. Ou même un autre survivant… Mais je refuse d’abandonner. J’en ai terminé avec la lâcheté. Il est temps pour moi d’agir, enfin.
Bishop me l’avait bien dit, cet univers hostile ne pardonne pas la moindre erreur. Et au-delà de la barrière, c’est encore pire. L’hiver approche, et si je veux survivre, il va me falloir trouver de l’eau, des vivres, un abri.
D’autres condamnés avec lesquels m’allier.
Mais surtout, je vais devoir faire un choix : dois-je oublier ma vie d’avant, me venger de ceux qui m’ont trahie… ou mener, purement et simplement, la révolution ?
CAR JE NE SUIS PLUS UNE WESTFALL, NI UNE LATTIMER. SIMPLEMENT IVY.
ET JE SUIS ENFIN LIBRE.
Extraits :
« Je suis encore à toi, Ivy, chuchote-t-il. Je l'ai toujours été. »
« Il me laisse être Ivy, alors que tant
d'autres auraient essayés de me transformer en une personne différente,
et c'est là le cadeau le plus précieux que Bishop m'offrira jamais. »
Informations sur le roman :
Série : The Book of Ivy
Date de sortie française : 5 novembre 2015
Nombre de tomes : 2
Nombre de tomes : 2
Numéro de tome : N°2
Écrivaine : Amy Engel
Prix : 15€
Prix : 15€
Collection : Lumen
Pages : 322
Appréciation : ★★★★★ ϟϟ
Note : 19.5/20
Ma chronique :
Note : 19.5/20
Ma chronique :
Tout d'abord, il faut savoir que ce roman a énormément fait parler de lui dans la blogosphère. Et je suis d'accord, cette dystopie est tout à fait à la hauteur de sa réputation. Il suffira pour connaître mon avis de lire ma chronique sur le tome 1.
Toujours est-il que j'attendais avec une impatience non dissimulée la suite. J'ai dévoré le tome 1 en 3 jours je crois. Mais en tout cas, il est certain qu'il n'avait pas fait long feu.
J'ai eu un coup de foudre pour le tome 1 et le tome 2 est un double coup de foudre. Non un coup de coeur car il n'est pas parfait mais un petit éclair de plus car je l'ai encore plus apprécié que le premier alors que j'ai remarqué que pour la plupart, c'était l'inverse.
J'ai eu un coup de foudre pour le tome 1 et le tome 2 est un double coup de foudre. Non un coup de coeur car il n'est pas parfait mais un petit éclair de plus car je l'ai encore plus apprécié que le premier alors que j'ai remarqué que pour la plupart, c'était l'inverse.
Il faut dire que ce livre se lit juste trop rapidement. Cela a été une des sagas qui m'ont fait le plus vibré durant l'année 2015. Il y avait de quoi. Surtout avec cette fin, conclusion poétique à l'état brut. J'allais littéralement m'arracher les cheveux et j'étais à deux doigts de crier pour avoir la suite sur-le-champ. Pourtant il est vrai quand on s'intéresse de près à cette dystopie, que les idées véhiculées ne sont pas si exceptionnelles que ça. Mais c'est tellement plus. L'attraction qui nous lie à ce livre. Je vous recommande chaudement le tome 1 si vous ne vous êtes pas déjà jetés dessus étant donné les échos retentissants dont il a été la proie. Je n'arrive pas encore à me rendre compte que c'est la fin après 6 longs mois d'attente. On se dit qu'on a besoin de la suite mais après on a les nerfs à vif de se dire "Mais bon sang! C'est fini maintenant! Tu ne pouvais pas conserver le suspens encore un peu et t'y plonger plus tard?!" Mais bien sûr que non. Et toute belle chose a une fin. Sur cette dernière phrase philosophique ( bac dans 3 jours les amis T^T ), consacrons nous pleinement à ce tome 2.
J'adore les derniers volumes de dystopie ( majoritairement ce sont les ultimes ) quand ils traitent merveilleusement de survie et de "retour à l'état sauvage". Un jour, si si, je vous assure, cela pourrait servir. Il faut dire qu'une fois que nous nous retrouvons en territoire inconnu nous ne pouvons jamais savoir qu'est-ce qu'il va se produire même si à force de lire des dystopies, je suis passée maîtresse dans l'art de connaître les techniques de survie, ce qu'il faut faire pour s'abriter, manger, se protéger... en revanche peut-être qu'en pratique ce sera plus difficile, mdr. A tout moment, quand on suit Ivy dans son exil, on se demande si elle va être prise de fièvre, attaqué par quelque survivant, par une créature sauvage affamée qui lui happerait la jambe. Petit clin d'oeil au tome 1.
Évidemment il était jouissif de retrouver la plume de Amy Engel. Précise. Fiable. Belle. Mortelle. Car dans ce roman l'un ne va pas sans l'autre. La description des lieux nous environnant est parfaitement représentée à tel point que nous avons la faculté de pouvoir savoir où nous allons. Ce tome est une véritable carte écrite. Découvrir les paysages ravagés, la nature sauvage, les campements rudimentaires, les techniques de survies, le mode de vie en dehors de Westfall était juste terriblement excitant et malgré l'horreur de la situation, je n'avais envie que d'une seule chose : poursuivre mon périple à en saigner des pieds auprès d'Ivy. Et il faut dire que retrouver Ivy était vraiment agréable. Une héroine fiable, torturée par le moule dans lequel on l'enferme, un peu dure avec elle-même et le monde qui fait face à elle, mais progressivement ouverte à de nouvelles idéologies. Dont la carapace froide et métallique dont elle s'est protégée se fend face à l'amour que lui porte Bishop. J'avais vraiment eu de la compassion pour elle, jeune femme forte et à la fois si faible qui n'a jamais reçu quelconque marque d'affection ou d'amour de la part de ses proches, en l'occurence son père et sa soeur Callie dont la beauté n'a d'égale que son coeur de glace. Formatée, Ivy n'avait jamais pu faire le moindre choix, porter sa propre voix, ni entreprendre de sa propre volonté ce qu'elle avait envie de faire. Mais la voilà expulsée de sa ville natale, en dehors de Westfall, dans un monde où la loi du plus fort règne et ou "tuer ou être tué" prend toute sa splendeur. Seule et livrée à elle-même. Comment va-t-elle survivre sachant qu'elle n'a jamais réellement appris à penser par elle-même?
Je trouve que le personnage de Ivy a des hauts et des bas, comme si le "lavage de cerveau" qu'elle a subi avec sa famille primait de temps en temps sur sa vraie personnalité, seulement entr'aperçue puis totalement connue de Bishop. Mais il est temps pour Ivy de faire tomber le masque et de dévoiler qui elle est vraiment au risque que d'autres ne le fassent pour elle. Au début de son aventure, la voilà forte et combattive - comme elle l'a toujours en quelque sorte été - n'hésitant pas à tuer pour assurer sa propre survie. Songer amour et regrets est trop dangereux et la douleur l'empêcherait d'avancer. Tout est relégué et soigneusement cadenassé dans un coin de sa tête. Tout au début j'ai en quelque sorte revue la Ivy que j'aimais. Mais... elle pouvait vraiment devenir agaçante par moments. Têtue. Bornée. Fixe dans ses pensées. N'évoluant pas pour plus s'enfoncer qu'autre chose. Et parfois j'avais du mal à comprendre où voulait en venir ma chère tête brûlée de survivante.
Et j'avais l'impression de me tenir spectatrice et non actrice, je me sentais parfois détachée d'Ivy car nous n'adoptions pas à certains moments le même mode de pensée. Une part de moi comprenait la détresse de la jeune fille mais de l'autre j'avais vraiment envie de la prendre par les épaules et de la réveiller.
Mais d'un autre côté, elle ne perd pas de sa personnalité. Elle est toujours aussi opprimée par le système et ne perd pas sa langue ni ses réparties cinglantes ni les questions qui lui brûlent les lèvres. Sa spontanéité et son tempérament refont surface, composants qui définissent qui est notre Ivy. Un personnage fort déplaisant ( car on ne peut que détester cette abomination qui ne mérite pas de porter le nom d'homme ) va également jouer un rôle dans le destin d'avis, souvent pour le pire. Mais il y aura un seul point positif qui fera éclater la vraie Ivy, Ivy qui n'aura plus peur de qui elle est vraiment et sera capable de s'extérioriser aux yeux de Bishop mais aussi du monde entier. Et Bishop. Ahhhh, Bishop. Un personnage que j'ai adoré du début à la fin. Il n'est pas en priorité dans ma liste de personnages masculins préférés mais il a tout de même une belle place dans le classement. Quoi? Oui? Oui, je la posterai pour voir ce qu'on en pense mutuellement, même si l'ordre peut évoluer, ce serait bien. Et puis je n'ai pas vu d'articles de cette sorte sur les autres blogs alors je serai fière d'innover. Donc revenons à cette pièce d'échec. Car, ironiquement, si Bishop est le lierre qui permet de maintenir sa femme hors du précipice, elle n'en reste pas moins, initialement, une pièce dans le jeu de pouvoir de son père. J'ai réfléchi à la signification de leurs prénoms en creusant plus profondément et cela a donné ça : leurs rôles sont totalement inversés si vous voyez où je veux en venir. Quelqu'un a-t-il pensé pareil? L'auteure voulait-elle faire parvenir ce message? J'adore me creuser les méninges comme ça. J'ai bien aimé joué sur la dualité de leurs deux prénoms. Mais finalement si Bishop n'a jamais été réellement un pion ( il suivait le gouvernement instauré de son père comme un fils modèle mais a toujours eu sa propre opinion et n'hésitait pas à intervenir quand c'était en sa possibilité ) dans l'idéologie de son père, Ivy a quand même pu devenir pour lui la bouée de sauvetage qu'il a toujours désiré. Voilà mon analyse.
Pour la troisième fois, revenons sur Bishop et ne faisons pas d'impasse. Ce jeune homme a toujours été à la hauteur et le sera toujours. En plus d'être d'un charisme sans nom, l'auteure lui confère encore plus de puissance. Je me suis encore plus sentie attirée par lui dans ce tome que dans le un. L'amour qu'il porte à Ivy est explosif, puissant et intense. Il ferait tout pour ne pas la perdre. Il ne comprend pas non plus certains de ses actes, éprouve de la colère, des regrets quant à leur éloignement, tout comme moi qui ai pu facilement m'immerger en lui. Bishop dont la couverture était seulement visible est devenu un véritable livre ouvert pour moi. Déterminé, grave, drôle, adorable, passionné, résistant, se préoccupant d'autrui et de la justice avant lui-même, intelligent et fougueux, Bishop est l'homme que j'ai vu évoluer, un roc solide du début à la fin, un héros vraiment mature. Ivy et lui forment vraiment un beau couple et je me suis parfois sentie en rage par rapport aux évènements et aux circonstances lorsqu'il s'est retrouvé loin et proche de sa bien-aimée. Plus j'écris sur lui - et même si je n'aurai normalement plus l'occasion d'en apprendre plus - et plus j'ai l'impression de découvrir des choses qui m'étaient jusque là totalement inaccessibles par la pensée et les émotions brutes. Nous ferons également la connaissance de Ash et de Caleb, des personnages secondaires plaisants mais guère exceptionnels. Mais ces survivants seront la nouvelle famille d'Ivy et pour ça je les apprécie et les remercie pour tout ce qu'ils ont fait pour elle. Traverser plus de la moitié du livre en leur compagnie était fort agréable mais je ne m’appesantirais pas plus sur eux. Le tout est de dire que Amy Engel n'a pas perdu la main. Le retour à Westfall pour la révolution s'enchaîne à une vitesse folle et en même temps avec une lenteur démesurée pour qui veut savoir comment tout va se terminer - joie, rires, sang, larmes? -. Les dernières pages précédant l'épilogue étaient vraiment intenses et m'ont confirmé ce que je pensais au sujet de Callie et de son père. Malgré tout j'ai approuvé le choix d'Ivy et je regrette encore pour elle que son enfance n'ait pas été plus plaisante et... ordinaire. Le final était vraiment déchirant tant pour le côté Westfall que pour le côté Lattimer. J'ai à nouveau réfléchi et je pense que malgré les erreurs du père de Bishop concernant certains mariages, il y a des gouvernements dystopiques bien pire. Les deux partis ont commis des erreurs, les deux camps ont échoué. La fin m'a parue légitime, c'est une très bonne conclusion et l'épilogue m'a transportée de joie, de tristesse et de nostalgie. Je n'en dirai pas plus désormais. Je crois que ma chronique, missive de mes ressentis, est assez longue pour que vous preniez conscience de l'ampleur de mes sentiments envers cette duologie. La seule chose que j'aimerai, c'est une nouvelle sur Bishop après l'expulsion d'Ivy - ou à la découverte de sa trahison - jusqu'à ce qu'il la retrouve à nouveau - et peut-être après pour voir internement ce qu'il en pense. Je pense que cela peut se faire et si jamais, je lirai ce complément numérique avec plaisir.
En résumé, un deuxième tome explosif où Ivy mène sa propre Révolution avec ses démons, ses doutes, ses peines, ses joies et ses craintes avant et afin d'en mener une générale pour libérer le monde qu'elle connaît.
On assiste au véritable déploiement du personnage de l'héroine et on arrive enfin à cerner l'énigmatique personnage qu'elle était et ce, pour notre plus grand plaisir. Ivy pourra désormais voler de ses propres ailes.
La façon d'écrire de l'auteure nous décrit avec justesse les paysages désertiques de l'autre côté de la barrière, et les émotions contradictoires qui habitent son héroine. Le monde apocalyptique contraste avec la douceur des quelques moments de réconforts partagés. Nous poursuivons avec un personnage masculin qui gagne en force et en intensité et avec des personnages secondaires qui s'imbriquent là où il faut dans ce deuxième et dernier opus pour rythmer et faire avancer l'intrigue. Je quitte ici à regret, Ivy, Bishop, Caleb, Ash, ( les Lattimer et les Westfall ) et leur souhaite de belles et inoubliables aventures au delà de leurs rêves les plus fous, avec de l'amour, de la joie, de l'humour, de la tendresse et de l'amitié. Vous allez sincèrement me manquer. Je conseille vivement cette dystopie qui a, en effet, de petits points noirs mais qui m'aura conquise jusqu'au bout. Il y a tellement de positif que les potentiels points noirs de cette duologie s'estompent avec délicatesse.
La couverture : Il faut dire que j'adore la maison d'édition Lumen pour leurs choix d'auteurs mais immanquablement pour la réalisation de leurs couvertures. Je ne pense pas avoir déjà été déçue ou du moins réellement ennuyée à l'idée d'acheter le livre alors que le devant ne me plaisait pas. Certaines sont magnifiques! ( Je pense notamment à la saga Witch Song! *^* )Il y a également les Ivy ou encore leurs dernières beautés, Alive, et Library Jumpers! *-*
Mais j'ai envie de dire que Forget Tomorrow et Let it the Sky fall sont sublimes aussi. Bref, quoi qu'il en soit, je suis conquise par cette couverture. Je suis contente que le visage d'Ivy nous soit "pour toujours" et à jamais inconnu ce qui ajoute une touche permanente de mystère. On peut imaginer un visage dur et convaincu face à l'adversité. Ses cheveux bruns courts, ses lèvres charnues et sa peau bronzée brûlée par les intempéries et le soleil cuisant. Ses bras et le couteau qu'elle tend sont bien mis en avant. Cette fois, Ivy ne cache plus son arme, elle la brandit fiévreusement, anxieusement, avec détermination contre tout ce qui pourrait se dresser devant elle. Elle a conservé la robe de son mariage, qu'elle a haïe endosser pour ensuite la revêtir avec une certaine tendresse, une certaine signification qui a fait d'elle, non une Lattimer, mais l'épouse de Bishop. Mais les voeux de mariage - faux à l'époque - s'envolent en fumée, tout comme ce tissu qui part en lambeaux sur les épaules de l'héroine. Ce n'est plus un blanc pur, voile qui protégeait encore l'innocence d'Ivy il y a peu, qui la drape aujourd'hui mais une tenue sale, témoignage de la dure vie de l'Extérieur. Le fond est gris et se détache bien sur le blanc ainsi que la peau d'Ivy et la forêt se reflète sur la robe de la jeune fugitive. Une deuxième couverture très réussie tout comme la première! <3
C'est terminé pour le moment! :)
J'ai beaucoup aimé partagé mon ressenti avec vous sur ce deuxième et dernier opus de cette duologie phénomène et j'espère vous avoir convaincue de lire cette suite ou de tout simplement tenter le premier volume. Ayant une PAL assez haute en ce moment, enrichie tout récemment, je vous propose la prochaine fois une chronique sur Nos Faces Cachées de Amy Harmon, plutôt que sur La vie rêvée d'Eve. Elle verra le jour cet été de toute façon, ne la loupez pas! ;)
Bisous à vous!
Alice ~ ♪ ♥
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